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BIBLIOTHÈQUE DES FEMMES À LAUSANNE: «CE SAVOIR SE SERAIT PERDU»

RENCONTRES

Fermée depuis 2020 pour rénovations, la Bibliothèque des femmes a rouvert ses portes au public début février. Un lieu qui réuni des ouvrages féministes, certes, mais pas que. Rencontre.

Si elle n’est pas la seule en Suisse, elle est toutefois l’unique à Lausanne. Nichée au deuxième étage de la Maison de la Femme, une magnifique bâtisse au cœur de la ville, la Bibliothèque des femmes ouvre à nouveau ses portes après plus de deux ans de rénovations. Visite des lieux et rencontre avec ses bibliothécaires, un collège de femmes féministes bénévoles qui a décidé de reprendre les rennes de l’endroit.

De gauche à droite: Simone Storz, Martine Gagnebin, Monique Serneels et Brigitte Knobel (en haut).

Conserver tout un patrimoine

«Nous avions entre les mains un magnifique patrimoine féministe qui n’a jamais réellement été mis en valeur», raconte Martine Gagnebin, l’une des bénévoles qui travaille sur place.

«Si nous n’avions pas décidé d’en faire quelque chose, tout ce savoir se serait perdu.»

Brigitte Knobel, bibliothécaire bénévole.

Sur les étagères en effet, on retrouve les ouvrages d’écrivaines – romandes pour certaines –, de cinéastes, d’artistes, de scientifiques, de voyageuses, d’avocates ou encore de politiciennes, désormais triés et classés par thèmes: stéréotypes, écoféminisme, genre, biographies, livres pour enfants ou encore bande-dessinées. «Ce fond littéraire a été reçu, et nous avons également acquis de nouveaux livres. Évidemment, notre collection va encore grandir», se réjouit Simone Storz.

«Nous voulons faire de ce lieu un espace de rencontres et d’échanges, et surtout nous souhaitons qu’il soit connu et qu’il accueille un public nombreux.»

Brigitte Knobel.

A l’époque, en effet, la bibliothèque des femmes – créée en 1977 par la section lausannoise de l’ADF, et développée par la militante féminine suisse Simone Chapuis-Bischof – était principalement consultée par un public niche, notamment les amis des bibliothécaires ou les étudiant·e·s qui travaillaient sur le féminisme. Aujourd’hui, le lieu est ouvert à tout le monde, celles et ceux qui s’y connaissent comme celles et ceux qui souhaitent découvrir les différentes thématiques.

Je n’aurai plus qu’à choisir

Pour ma part, le message envoyé par la Ville de Lausanne – qui a en partie financé le projet – est que les combats, les discours, les idées et l’histoire des femmes occupent désormais une place essentielle dans le débat public et dans la société. Il est donc légitime de leur consacrer un espace dédié.  

Et puis surtout, ce lieu m’aidera à enrichir mes connaissances. Parce que la difficulté, lorsque je souhaite en apprendre d’avantage sur le féminisme, découvrir le travail ou le parcours de certaines écrivaines, est que le domaine est tellement vaste. Que faut-il taper sur Google? Quelle question faut-il poser au·à la libraire? Je me retrouve à court de lectures une fois les classiques et autres best sellers terminés.

Ici, je serai guidée. L’éventail proposé est riche et je n’ai qu’à choisir selon mes intérêts du moment. Une facilité d’accès qui me permettra d’élargir encore plus mon savoir. J’ai d’ailleurs déjà repéré une catégorie qui attise ma curiosité: celle étiquetée «voyageuses», des récits de femmes qui ont parcouru le monde. Je me réjouis d’avance. Dorénavant, vous saurez où me trouver.

 

https://cioe.ch

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De gauche à droite: Simone Storz, Martine Gagnebin, Monique Serneels et Brigitte Knobel (en haut).

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